HISTOIRE-LIP.COM

Historique de la célèbre marque horlogère LIP, née à Besançon, et rachetée par Jean-Claude Sensemat en 1990, à la barre du tribunal de commerce de Besançon. Il relate cette épopée dans son livre "Comment j'ai sauvé LIP". Il relance la marque avec succès et la revend en 2016.

Historique

  • 2024

    MONTRES VINTAGE - JOHNNY HALLYDAY

    Les collectionneurs ne doivent pas oublier que sous la période Lip de Jean-Claude Sensemat (1990/2016) il avait été édité en 1994 depuis le Gers, cinq montres Johnny Hallyday sous licence signée avec Western Passion.

    LIP

    Jean-Claude Sensemat
    19 mars 2024

  • 2024

    SENSEMAT - LE PIONNIER

    Voici un extrait du livre : Sensemat - Le Pionnier, qui révèle la méthode utilisée pour acquérir la marque Lip et comment Jean-Claude Sensemat a redonné vie au montres Lip.

    Visitez notre page Facebook pour trouver le texte et l'audio sur Lip : https://www.facebook.com/SensematLePionnier.

    LIP

    Jean-Claude Sensemat
    5 mars 2024

  • 2023

    LIP LU DANS LE PARISIEN

    LE PARISIEN


    En septembre 1990, la marque et son stock sont à vendre au tribunal de commerce de Besançon. La maison Cartier est sur les rangs mais, surprise, un patron du Gers emporte la mise moyennant 10 millions de francs, soit environ 3 millions d'euros actuels.

    Avec son accent truculent et son culot, Jean-Claude Sensemat a fait fortune dans l'import d'outils made in China. « À Besançon, personne ne voulait de Lip, à l'époque. Les gens disaient qu'elle portait malheur. C'était ridicule, se souvient-il. Pour moi, une marque forte facilitait le développement commercial, et Lip était dans le coeur des Français. C'était la montre offerte pour la première communion.» Au revoir le Doubs, bonjour le Gers ! Le siège de Lip, ainsi que l'assemblage des exemplaires haut de gamme, sont alors installés à Lectoure. Sensemat perpétue la tradition en faisant parvenir une Lip à Bill Clinton, alors président des États-Unis. Pour le reste, le patron conserve les méthodes qui l'ont rendu riche et se tourne vers l'Asie pour produire massivement des tocantes bon marché. Il les écoule dans la grande distribution, par correspondance et auprès de groupes de presse qui les offrent en cadeau aux nouveaux abonnés. Un raz-demarée. En 2007, 1,2 million de Lip inondent le monde. « On me dit aujourd'hui que j'ai mal fait d'aller me fournir en Chine et au Japon, mais, à ce moment-là, il n'existait plus de fabricants de mécanismes français », s'agace Jean-Claude Sensemat, qui finira par confier l'exploitation de Lip à son directeur général.


    Lisez l'article au complet en cliquant sur le lien :

    https://www.leparisien.fr/economie/une-certaine-idee-de-la-montre-comment-lip-a-su-changer-le-cours-du-temps-et-revenir-au-premier-plan-01-12-2023-46HZ6J4UJBDYZIX6WCXK7RBN5Q.php

    Benjamin Jérôme - Grand Reporter
    1 décembre 2023

  • 2023

    LIP VU PAR MÉDIAPART
    MEDIAPART
    Lisez l'article au complet en cliquant sur le lien :

    https://blogs.mediapart.fr/edition/1973-annee-charniere-une-retrospective-collective/article/270423/1973-le-combat-historique-des-lip-56-les-peregrina?at_medium=custom3&at_campaign=66&fbclid=IwAR0bBmjxtWTTIRdVqD0vLPUs-vUF0-TpAtxKh3NtO_xnFkU54essnk9Wr8I

    Par ailleurs, il reproche aux actuels détenteurs de la marque de ne l'avoir pas modernisée, trop adeptes du « retour vers le passé ». Il invoque ses liens anciens avec le « génie » Fred Lip pour se prétendre le gardien de l'esprit Lip. Il conteste que les montres sortant de Besançon puissent porter la mention Besançon France, ce qui laisse, à tort, supposer qu'elles sont made in France. Il est vrai qu'un article de David Chokron, grand spécialiste du sujet, dans Le Monde de 28 novembre 2018 [ici] constatait qu'aucune montre n'était désormais fabriquée en France, bien que les marques prétendent le contraire s'affirmant à tort made in France. En effet, les composants proviennent de l'étranger. Au cas où ce ne serait pas clair, il martèle : « aujourd'hui, toutes les montres Lip sont entièrement réalisées en Asie ».

    Sensemat polémique avec Jean-Luc Bernerd et Philippe Bérard, considérant qu'ils négligent dans leurs écrits l'importance qu'a jouée « Monsieur Sensemat » dans l'histoire de Lip. S'il parle de lui à la troisième personne, il ne supporte pas que l'on puisse dire "maison horlogère depuis 1867 à Besançon"... alors que la marque a vécu 25 ans dans le Gers, soit, tient-il à préciser ce qui prouve qu'il est expert en chiffres, « un quart de siècle » !

    Yves Faucoup - Chroniqueur social Club de Médiapart
    27 avril 2023

  • 2022

    HOMMAGE À FRED LIP

    À l'occasion de l'anniversaire du décès de Fred Lip (9 novembre 1996), je souhaite rendre hommage à la mémoire de ce génie du monde de l'horlogerie.
    C'est grâce à lui que j'ai pu relancer et développer la marque Lip pendant un quart de siècle depuis le Gers, mon département natal, après l'avoir acquise à la barre du Tribunal de Besançon en 1990.
    J'entretenais avec Fred Lip une relation filiale et ses conseils me furent précieux.
    En vertu de cet héritage spirituel, il m'appartient donc de veiller à ce que l'esprit Lip soit respecté autant que cela se peut.
    Après toutes ces années, le personnage de Fred Lip manque toujours à ceux qui l'ont bien connu et aimé.

    Jean-Claude Sensemat
    Montréal, 08 novembre 2022

  • 2022

    LE SYNDROME KODAK

    Un peu d'histoire : la dynastie Lipmann a ouvert son premier atelier en 1867, les générations se sont succédées en apportant des inventions et des améliorations au monde de l'horlogerie.
    Fred Lipmann, le dernier propriétaire-dirigeant changea son patronyme en Lip puis emmena son usine vers la modernité, les montres électriques, quartz, etc...
    Les évènements historiques de mai 1968 où les syndicats ouvriers (CGT, CFDT) ont déclenché des grèves et poussé les étudiants à se rebeller dans toute la France contre une société qu'ils jugeaient à bout de souffle.
    On peut donc considérer que cela a poussé les ouvriers de Lip à Besançon à déclencher des actions et des grèves de 1970 à 1976 dans une logique destructrice.
    Les ouvriers ont voulu croire à l'autogestion : produire des montres dans une usine qui n'était pas à eux, faire des ventes sauvages et se payer.
    Bien entendu, cela n'a pas tenu, mais a eu l'avantage de montrer au monde que l'autogestion ne peut fonctionner, que le talent d'un patron qui risque son patrimoine est le seul moyen de faire fonctionner une entreprise.
    Ces ouvriers utopistes ont fait de cette période les années noires de l'horlogerie française à tout jamais.
    Alors que Lip était en mesure de fabriquer des mécanismes mécaniques, mais aussi automatiques, ces ouvriers ont définitivement cassé l'industrie de l'horlogerie française.
    C'est en 1990 que Lip est réapparue au plus grand bonheur des Français grâce à Jean-Claude Sensemat qui de par son savoir-faire marketing a fait renaître la marque dans les réseaux commerciaux les plus modernes alors que les ouvriers de Besançon avaient torpillé l'outil industriel.
    Jean-Claude Sensemat n'avait pas d'autre choix que de se tourner vers l'Asie pour redonner vie aux montres Lip.
    En 2002, il octroie un contrat d'exploitation de la marque Lip à un ancien salarié de son entreprise et la lui vend le 4 janvier 2016.
    Détenteur de l'esprit Lip que lui avait conféré Fred avec lequel il entretenait une relation filiale, Jean-Claude Sensemat a souhaité que l'évolution de la marque s'appuie sur les nouvelles technologies en faisant aussi des montres connectées, mais ceci ne fut malheureusement pas entendu.
    Le choix fut de s'accrocher à un conservatisme adepte du " retour vers le passé" alors que l'on constate que le premier fabricant de montres au monde est Appel Watch qui se développe avec bien d'autres marques.
    Bien sûr, la haute horlogerie comme Patek Philippe, Rolex, etc. n'a rien à craindre, mais il n'en est pas de même pour les montres traditionnelles qui se verront touchées par le syndrome Kodak, ce qui est l'exemple type de l'entreprise leader dans son domaine (la photo argentique) qui meurt, incapable de tirer parti d'une nouvelle technologie.

    Mélanie Saint-Jean
    Montréal, 03 octobre 2022


    LE SYNDROME KODAK
  • 2022

    Mise en garde par les avocats de Jean-Claude Sensemat pour les allégations mensongères diffusées dans la presse par la famille Bérard distributeur de la marque Lip.

    " Vous n'êtes pas non plus sans savoir qu'en 2014, Monsieur Sensemat a autorisé à JLB Brand la possibilité d'accorder une sous-licence à la Société des Montres de Besançon (ci-après «SMB») sous le numéro 642459 enregistré au (BOPI 2015-10). Nous nous permettons de souligner que la licence d'exploitation d'une marque diffère considérablement du droit (titre) de propriété. "
    " Les contre-vérités listées sont graves et induisent en erreur le public ainsi que les journalistes auprès de qui vous vous adressez "
    " Notre client ne peut pas tolérer de telles affirmations mensongères et inexactes qui portent préjudice non seulement au nom de monsieur Sensemat (et à sa famille) mais aussi à sa réputation d'homme d'affaires dans le milieu des affaires en France et ici au Canada."
    " Monsieur Sensemat souhaite que l'héritage de Lip soit retranscrit tel qu'il est, dans le respect des implications des protagonistes et sans qu'il soit nécessaire pour les nouveaux propriétaires de la marque de rabaisser l'implication et l'apport de monsieur Sensemat dans l'histoire de Lip "
    Mise en ligne le 31-08-2022

  • 2022

    Mise en garde par les avocats de Jean-Claude Sensemat pour les contre-vérités diffusées dans la presse par Jean-Luc Bernerd sur l'histoire Lip.

    " Les contre-vérités propagées à l'encontre de l'Héritage Lip et de monsieur Sensemat induisent en erreur le public ainsi que les journalistes auprès de qui vous vous adressez. Il est entre autres mensonger de dire vous avez redressé pour ne pas dire sauvé Lip, alors que cette dernière n'a pas connu de difficulté économique particulière sous l'égide de monsieur Sensemat." "...monsieur Sensemat, vous a permis d'être embauché dans sa société d'accessoires automobiles, puis tel un mentor, vous a entièrement financé de sorte à vous permettre de constituer et lancer votre propre entreprise Manufacture générale horlogère (MGH) dans le but ultime d'acheter les stocks de montres Lip et le fonds de commerce. Monsieur Sensemat vous a également loué puis vendu certains bâtiments, selon des termes de financement avantageux, toujours dans le but de vous encourager..." "...Monsieur Sensemat souhaite que l'héritage de Lip soit retranscrit tel qu'il est, dans le respect des implications des protagonistes et sans qu'il soit nécessaire de diminuer pour ne pas dire faire fi l'implication et l'apport de monsieur Sensemat dans l'histoire de Lip."
    Mise en ligne le 31-08-2022

  • 2022

    Mise au point du 22 juin 2022 :
    - L'inscription "LIP Maison horlogère française depuis 1867 à Besançon" est mensongère, car en 1990 Jean-Claude Sensemat a racheté, à la barre du Tribunal de Besançon, la marque Lip, l'a installée dans le Gers, la relancée puis a accordé une licence de la marque à la société de Jean-Luc Bernerd. Celui-ci, par nécessité économique, a sollicité en 2015 Jean-Claude Sensemat pour que ce dernier accorde une sous licence - n°642459 du 05/02/2015 (BOPI 2015-10) à la société SMB SAS de Châtillon-le-Duc. Le 4 Janvier 2016, Jean-Claude Sensemat a vendu à la marque Lip à JLB Brand, société de Jean-Luc Bernerd qui demeure dans le Gers. Depuis S.M.B Horlogerie exploite et développe la marque Lip sauf pour la partie Web qui est toujours exploitée par Jean-Luc Bernerd depuis Lectoure dans le Gers.

    -L'institut national de la propriété industrielle (INPI) confirme à ce jour la propriété officielle de la marque Lip à JL B BRAND.

    -D'autre part, on peut observer, sur le cadran des Montres Lip, la mention Besançon France, ce qui en aucun cas ne valide un Made in France.

  • 2021

    Articles de référence sur l'histoire de Lip :
    Lip.fr, propos sur l'acquisition par JLB Brand. CLIQUEZ ICI

  • 2020

    Articles de référence sur l'histoire de Lip :
    LE CALIBRE sur l'histoire de Lip du début à nos jours. CLIQUEZ ICI
    en 2011   CLIQUEZ ICI

  • 2018

    Vaste communication « Lip made in France » dénoncée par le journal Le Monde du 27 novembre 2018 « la France fut un pays horloger majeur de la fin du Moyen Âge jusqu'aux années 1970, quand des faillites en série précipitent la fin de cette industrie florissante, qui avait Besançon pour capitale et Lip pour fleuron (aujourd'hui, toutes les montres Lip sont entièrement réalisées en Asie). Vouloir fabriquer en France est surtout une démarche « éthique », estime Alain Marhic, pour qui l'argument marketing ne tient pas : « En magasin, si l'on se réfère aux cinq critères qui font acheter une montre, le made in France est classé en quatrième ou cinquième position. Ce n'est pas la première impulsion sur notre créneau de produit et de prix. » La revendication nationale sert surtout à retenir l'attention du public, tel Routine, qui « insuffle une révolution à la française ». Mais une montre totalement ou même largement fabriquée en France reste un voeu pieux, rouge, blanc et bleu.» Par David Chokron Le Monde

  • 2017

    JLB Brand accorde une licence temporaire, avec l'accord de Jean-Claude Sensemat, à la société SMB de Châtillon-le-Duc . Elle est dirigée par Philippe Bérard et propriétaire associé de Action Pacific Limited (Hong-Kong), important fabriquant de montres en Chine.
    Philippe Bérard (SMB) communique sur le montage de montres LIP à Besançon et axe son action commerciale vers les horlogers-bijoutiers, à grand renfort de publicité.

  • 2016

    Jean-Claude Sensemat, l'homme d'affaires français, devenu citoyen canadien, vend la marque Lip à JLB Brand.

  • 2002

    Jean-Claude Sensemat confie la licence de la marque LIP à son licencié, qu'il aidera financièrement à créer une structure, qui assurera la continuité de la distribution de la marque horlogère.

  • 1999

    Les Amis de Jean MERMOZ en 1999, en la personne de Jean-Claude Chazotte, qui n'est autre que le petit cousin de l'épouse de Jean Mermoz, ont remis à Jean-Claude Sensemat l'horloge du tableau de bord de l'avion de Jean MERMOZ. Celui-ci la fit décliner en montre-bracelet. En effet, dans les années 30, LIP accompagnait Jean MERMOZ dans son aventure aéropostale en équipant d'une horloge de bord son Laté 300 "Croix du Sud".

    En hommage à la grande amitié qu'il avait nouée avec Fred LIP, il élaborera une collection haut de gamme, au nom de ce créateur de génie, avec lequel il entretenait une relation filiale.

  • 1990

    Jean-Claude Sensemat reprend les activités de la marque et fonde la société LIP France.
    Jean-Claude Sensemat a su très rapidement redonner les couleurs du profit à la plus glorieuse marque horlogère Française en rachetant à la barre du Tribunal de Besançon, devant Cartier, du groupe Richemont, la marque LIP, si chère aux coeurs des Français.

    La presse écrite nationale l'ensemble des médias ont immédiatement salué cette acquisition. Jean-Claude Sensemat réédite les modèles historiques de LIP et notamment celle portée par le Général de Gaulle, ou la T18 que le Gouvernement Français a offerte à Winston Churchill. Il fit réaliser la montre Napoléon.

    En effet, en 1807 Emmanuel Lipmann, alors établi à Besançon, crée une montre à gousset avec remontoir à clé. Les habitants de Besançon l'offrirent à Napoléon Bonaparte lors du passage de l'Empereur dans leur ville.

    Au niveau marketing, Jean-Claude Sensemat accepta que les montres LIP soient offertes par la presse, en prime pour un abonnement, notamment en premier lieu avec le Nouvel Observateur puis par la presque totalité de la presse Française. Jean-Claude Sensemat rentrera dans l'histoire horlogère en offrant le modèle du Général de Gaulle à Bill Clinton pour la commémoration du cinquantième anniversaire du débarquement des alliés de la France.

    Le Président Américain la portera et correspondra directement avec Jean-Claude Sensemat. Bill Clinton en parlera lors d'interview notamment avec Newsweek. Le modèle du Général fut aussi offert à Lee Teng Hui premier Président Chinois, élu démocratiquement à Taipei.

    Ne voulant pas oublier le Continent Africain, Jean-Claude Sensemat la fit offrir à Matthieu Kerekou, alors Président du Bénin. Dans le cadre d'une cérémonie privée, Jean-Claude Sensemat remit la montre Historique du Général à Jean-Pierre Raffarin, Ancien Premier Ministre Français ainsi qu'à son ami Jacques Cresson dont son épouse, Edith Cresson, Ancien Premier Ministre, la porte fidèlement. Il renoua la collaboration avec Roger Tallon, célèbre designer du TGV et créateur historique de modèles pour LIP.

    Pour le show business il créera des montres Johnny Hallyday, Highlander. Dans le domaine sportif Patrice Martin un des champions alors des plus titré du pays a été partenaire de la marque, une LIP a été offerte à Serge Blanco à Fleurance dans le Gers.

  • 1980

    Le personnel s'organise en coopérative ouvrière mais ni les commandes, ni les moyens financiers ne sont là pour relancer la société. Ce sera la décennie la plus noire de la marque.

  • 1976

    Surgissent tous les problèmes sociaux et syndicaux qui ont défrayé la chronique pendant des années, la prise de possession de l'usine par le personnel, la vente des stocks dite " vente sauvage " ...etc...

  • 1974

    Une société nouvelle est constituée, une nouvelle collection de produits révolutionnaires est créée avec l'arrivée de plusieurs designers notamment Roger Tallon, concepteur des modèles MACH 2000. Mais les investissements sont trop lourds et le redémarrage se fait attendre, c'est le deuxième dépôt de bilan.

  • 1973

    La fabrication des premières montres à quartz françaises voit le jour chez LIP, mais les difficultés s'étant accentuées, c'est le premier dépôt de bilan.

  • 1971

    Toujours précurseur du monde horloger et malgré les premières difficultés financières, LIP présente les premiers prototypes de montres à quartz.

  • 1952

    LIP lance l'" Electronic " (la présence d'une diode est la raison pour laquelle cette montre est considérée électronique et pas électrique). Les premiers modèles sont portés par le Général de Gaulle et le Président D. Eisenhower.

  • 1950

    LIP installe la première ligne mécanique d'assemblage de mouvements.

  • 1948

    Le gouvernement français, fier de la technologie avancée de la société franc-comtoise, offre une LIP modèle T18 rectangulaire en or à Winston Churchill.

  • 1945

    Fred Lip prend la direction de l'entreprise et reconstruit l'usine détruite pendant la guerre. LIP entreprend des recherches pour développer une montre électronique.

  • 1939

    LIP entreprise patriote se met au service de l'armée française, fabrique des munitions et des montres de bord destinées aux avions français.

  • 1914

    L'entreprise en plein essor emploie désormais 150 horlogers et fabrique les premières montres bracelets pour les officiers artilleurs de l'armée Française.

  • 1903

    LIP est une des premières entreprises françaises à investir massivement dans la publicité.

  • 1896

    Le mot LIP apparaît pour la première fois pour désigner le " chronomètre LIP ". Une grande marque est née.

  • 1867

    Son petit-fils Ernest ouvre un atelier de production de montres à Besançon.

  • 1807

    Emmanuel Lipmann, alors établi à Besançon, crée une montre chronomètre. Les habitants de Besançon l'offrent à Napoléon Bonaparte.

Photos

LIP - 25 ANS DE SUCCÈS AVEC JEAN-CLAUDE SENSEMAT

C'est en Janvier 2016 que Jean-Claude Sensemat a cédé la marque Lip qu'il avait acquise en 1990 auprès du tribunal de Besançon devant Cartier qui convoitait aussi la marque.

Finalement, c'est l'exploitant de la licence de la marque qui a eu la faveur, parmi plusieurs prétédants au rachat.

Dès 1990, Jean-Claude Sensemat a re-lancé la marque Lip après la faillite de la société horlogère du Doubs Kiplé qui détenait la marque sans savoir la développer.

Parti de zéro, il installa cette nouvelle activité horlogère à Lectoure dans le dé-partement du Gers où il occupait la place de premier entrepreneur privé grâce à un Groupe d'Import-export d'outillage qu'il avait fondé en 1970.

L'homme d'affaires a su très rapidement redonner les couleurs du profit à la glo-rieuse marque horlogère si chère aux coeurs des Français. Il a fait vendre par ses équipes des millions de montres Lip en France mais aussi à l'international.

« J'ai rapidement compris qu'il fallait rééditer les modèles cultes de LIP, no-tamment celle portée par le Général de Gaulle, le modèle T18 que le Gouvernement Français avait offert à Winston Churchill ou encore faire élaborer la montre Jean Mermoz depuis l'horloge de bord Lip de l'avion le Laté 300 appelé Croix du Sud.»

Puis il y eut cette nouveauté marketing, Jean-Claude Sensemat accepta et encourageât l'idée que les montres Lip soient offertes par la presse, en prime pour un abonnement. En premier il y eu le Nouvel Observateur car Claude Perdriel le patron emblématique du groupe de presse était favorable à l'image que Lip et l'Obs véhiculaient.

Le succès fut tel que la presque totalité de la presse Française adopta cette for-mule :

« Quand l'Obs ou le Figaro offrent une montre Lip, leurs abonnements sont supérieurs que s'ils offrent une autre marque. »
raconte avec fierté l'homme d'affaires.

« Certes cela m'a valu les insultes de certains grands noms de l'horlogerie qui m'accusaient de brader et de dévaloriser le métier. »

Désormais, Il n'hésite plus à livrer son secret :

« Quand j'ai acheté cette marque mythique j'ai demandé à mes troupes de ne jamais se prendre pour des horlogers. Le jeu n'était pas de vendre de simples montres, même parfaites, mais de vendre des Lip, le marketing avant la quincaillerie horlogère. »

En fait de marketing, il y eut la montre du Général de Gaulle offerte à Bill Clinton pour la commémoration du cinquantième anniversaire du débarquement des alliés en France.

Le Président américain ne manqua pas de remercier Jean-Claude Sensemat par une missive venant directement de la Maison Blanche.

Il garda la montre et la déclara dans son patrimoine personnel.

« Pour moi. cette montre ne pouvait qu'être Made in France, d'ailleurs dès 1992 nous l'avons fait fabriquer avec d'autres modèles en France Comté et dans le Haut-Doubs. De plus, nous avons collaboré avec Jacques Braconier, technicien connu et reconnu dans cette région horlogère, pour pouvoir y faire fabriquer de nombreux modèles Lip.»

Jean-Claude Sensemat ne peut parler longuement de Lip sans parler de son Ami Fred Lip :

« Dès la reprise de la marque, je suis allé voir Fred, qui m'a reçu avec son épouse Andrée, pour lui dire que rien ne pouvait se faire sans son expérience historique. Une amitié, une relation très forte est née entre nous et nous nous sommes vu avec bonheur, très souvent jusqu'à son décès, il me manque toujours. »

Jean-Claude Sensemat s'inscrit dans la saga Lip commencée en 1867 par la famille Lippmann qui apporta beaucoup à l'industrie horlogère française.

Lip, sous Fred Lip, employa j'usqu'à 1400 salariés qui furent bien ingrats avec cette famille sous le couvert de luttes syndicales. Ils se faisaient appeler « les Lip.»
Cette expression est toujours restée dans le vocabulaire syndical.

Décidant de s'établir au Canada avec sa famille pour y poursuivre ses activités d'homme d'affaires Jean-Claude Sensemat décide d'accorder une licence de la marque Lip a Jean-Luc Bernerd qui a créé la Manufacture Générale Horlogère (MGH) à Lectoure.

« J'ai été très heureux de mettre le pied à l'étrier de Jean-Luc en lui accordant toutes les facilités financières. Durant toutes ces années, j'ai veillé à ce que l'esprit de la marque Lip demeure conforme à l'esprit des fondateurs et j'ai veillé au suivi et au renouvellement des marques et brevets dans le monde entier ainsi qu'à la lutte contre la contrefa-çon en Asie. »

L'homme d'affaires français, devenu Canadien gère depuis Montréal ses actifs financiers et immobiliers.


La vente de Lip en 2016

C'est en Janvier 2016 que Jean-Claude Sensemat a cédé la marque Lip qu'il avait acquise en 1990 auprès du tribunal de Besançon devant Cartier qui convoitait aussi la marque.

Finalement, c'est l'exploitant de la licence de la marque qui a eu la faveur, parmi plusieurs prétédants au rachat.

Dès 1990, Jean-Claude Sensemat a relancé la marque Lip après la faillite de la société horlogère du Doubs Kiplé qui détenait la marque sans savoir la développer.

Parti de zéro, il installa cette nouvelle activité horlogère à Lectoure dans le département du Gers où il occupait la place de premier entrepreneur privé grâce à un Groupe d'Import-export d'outillage qu'il avait fondé en 1970.

L'homme d'affaires a su très rapidement redonner les couleurs du profit à la glorieuse marque horlogère si chère aux coeurs des Français. Il a fait vendre par ses équipes des millions de montres Lip en France mais aussi à l'international.

« J'ai rapidement compris qu'il fallait rééditer les modèles cultes de LIP, notamment celle portée par le Général de Gaulle, le modèle T18 que le Gouvernement Français avait offert à Winston Churchill ou encore faire élaborer la montre Jean Mermoz depuis l'horloge de bord Lip de l'avion le Laté 300 appelé Croix du Sud.»

Puis il y eut cette nouveauté marketing, Jean-Claude Sensemat accepta et encourageât l'idée que les montres Lip soient offertes par la presse, en prime pour un abonnement. En premier il y eu le Nouvel Observateur car Claude Perdriel le patron emblématique du groupe de presse était favorable à l'image que Lip et l'Obs véhiculaient.

Le succès fut tel que la presque totalité de la presse Française adopta cette formule :
« Quand l'Obs ou le Figaro offrent une montre Lip, leurs abonnements sont supérieurs que s'ils offrent une autre marque. »
raconte avec fierté l'homme d'affaires.

« Certes cela m'a valu les insultes de certains grands noms de l'horlogerie qui m'accusaient de brader et de dévaloriser le métier. »

Désormais, Il n'hésite plus à livrer son secret :
« Quand j'ai acheté cette marque mythique j'ai demandé à mes troupes de ne jamais se prendre pour des horlogers. Le jeu n'était pas de vendre de simples montres, même parfaites, mais de vendre des Lip, le marketing avant la quincaillerie horlogère. »

En fait de marketing, il y eut la montre du Général de Gaulle offerte à Bill Clinton pour la commémoration du cinquantième anniversaire du débarquement des alliés en France.

Le Président américain ne manqua pas de remercier Jean-Claude Sensemat par une missive venant directement de la Maison Blanche.

Il garda la montre et la déclara dans son patrimoine personnel.

« Pour moi. cette montre ne pouvait qu'être Made in France, d'ailleurs dès 1992 nous l'avons fait fabriquer avec d'autres modèles en France Comté et dans le Haut-Doubs. De plus, nous avons collaboré avec Jacques Braconier, technicien connu et reconnu dans cette région horlogère, pour pouvoir y faire fabriquer de nombreux modèles Lip

Jean-Claude Sensemat ne peut parler longuement de Lip sans parler de son Ami Fred Lip :

« Dès la reprise de la marque, je suis allé voir Fred, qui m'a reçu avec son épouse Andrée, pour lui dire que rien ne pouvait se faire sans son expérience historique. Une amitié, une relation très forte est née entre nous et nous nous sommes vu avec bonheur, très souvent jusqu'à son décès, il me manque toujours. »

Jean-Claude Sensemat s'inscrit dans la saga Lip commencée en 1867 par la famille Lippmann qui apporta beaucoup à l'industrie horlogère française. Lip, sous Fred Lip, employa j'usqu'à 1400 salariés qui furent bien ingrats avec cette famille sous le couvert de luttes syndicales. Ils se faisaient appeler « les Lip.»

Cette expression est toujours restée dans le vocabulaire syndical.

Décidant de s'établir au Canada avec sa famille pour y poursuivre ses activités d'homme d'affaires Jean-Claude Sensemat décide d'accorder une licence de la marque Lip a Jean-Luc Bernerd qui a créé la Manufacture Générale Horlogère (MGH) à Lectoure.

« J'ai été très heureux de mettre le pied à l'étrier de Jean-Luc en lui accordant toutes les facilités financières. Durant toutes ces années, j'ai veillé à ce que l'esprit de la marque Lip demeure conforme à l'esprit des fondateurs et j'ai veillé au suivi et au renouvellement des marques et brevets dans le monde entier ainsi qu'à la lutte contre la contrefaçon en Asie. »

L'homme d'affaires français, devenu Canadien gère depuis Montréal ses actifs financiers et immobiliers.


Mélanie Saint-Jean, pour Le Français Magazine

Le livre

Comment j'ai sauvé LIP

LIP est une marque que les Français se sont appropriée car elle a une histoire intime avec presque chacun d'entre eux.

L'histoire LIP s'étale sur trois siècles.

Alors qu'elle avait pratiquement disparu, Jean-Claude Sensemat a jeté son dévolu sur cette marque culte.

L'homme d'affaires raconte pour la première fois la vraie histoire industrielle et économique de LIP, les souffrances de ses vrais patrons propriétaires, qui ont risqué leur épargne, que l'on a bafoués, spoliés.

Jean-Claude Sensemat, en excellent gestionnaire, a su redonner les couleurs du profit à une marque mondialement connue.

Il y dévoile dans cet ouvrage ses secrets, ses recettes, qui ont permis sous sa période (1990 à 2005) de relancer cette Marque.

Des lettres inédites de Fred Lip sont dévoilées illustrant sa pensée ainsi que des poèmes de cet homme d'exception qui a marqué le XX ème siècle dans le monde de l'horlogerie.

Jean-Claude Sensemat est un Homme d'Affaires international, pionnier dans la mondialisation des échanges qui l'ont conduit dès 1975 en Chine de Mao. Repreneur de plusieurs marques cultes, dont LIP, Il livre ici son expérience.